Crédit consommation : un projet de loi néfaste pour la croissance
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C'est ce que vient d'en conclure l'asf - Association des Sociétés Financières - dans un communiqué paru très récemment. Le projet de loi sur la consommation proposée par le gouvernement pourrait avoir de graves conséquences sur la consommation et l'emploi si l'on en croit ses propos.
Pour avancer cette thèse elle se réfère également aux statistiques mensuelles concernant la production de crédit consommation, chiffres parus en octobre dernier.
Le constat est clair, la production de crédit à la consommation de manière générale ne cesse de s'effondrer.
L'asf juge que les mesures qui souhaitent être prise par le gouvernement ne vont pas dans le bon sens et ne ferait même qu'accentuer cette baisse.
Association des Sociétés Financières explique, chiffre à l'appui, qu'entre 2008 et 2012 la production de nouveau crédit destinée à la consommation est passée de 45 à 35 milliards d'euros et en explique les conséquences directes :
"Cette perte d'activité a généré plus de 2000 suppressions d'emploi dans le secteur et ce sont aussi 10 milliards d'euros qui manquent chaque année à la consommation" souligne l'asf.
L'association explique également que les députés se doivent donc de tenir compte de la situation actuelle et proposer un projet avec des objectifs de croissance et d'emploi afin de redresser la tendance actuelle.
En réalité ce sont surtout deux mesures concernant le projet de loi qui sont directement visées par l'association.
Suspension du contrat de crédit renouvelable au bout d'un an d'inactivité.
Cette mesure aurait pour effet de pénaliser directement le consommateur en le contraignant à moins consommer, de ne plus pouvoir bénéficier de certains avantages promotionnels ou encore le bloquer lors d'un achat imprévu (remplacement d'un produit ménagé etc..)
Réduction de la durée maximale des plans de surendettement à 7 ans.
Toujours d'après l'asf, l'augmentation des effacements de dettes va accroître le coût du risque et va donc restreindre l'accès au crédit. Mais aussi "peser un risque sur le logement des surendettés, dont les bailleurs se seront vus effacer leurs créances, et conduit plus généralement à une augmentation des saisies."
Toutes ses mesures et remarques faites devront donc bien être prises en compte par les députés à l'occasion de la seconde lecture du projet de loi sur la consommation qui aura lieu à l'Assemblée nationale.
Pour avancer cette thèse elle se réfère également aux statistiques mensuelles concernant la production de crédit consommation, chiffres parus en octobre dernier.
Le constat est clair, la production de crédit à la consommation de manière générale ne cesse de s'effondrer.
L'asf juge que les mesures qui souhaitent être prise par le gouvernement ne vont pas dans le bon sens et ne ferait même qu'accentuer cette baisse.
Association des Sociétés Financières explique, chiffre à l'appui, qu'entre 2008 et 2012 la production de nouveau crédit destinée à la consommation est passée de 45 à 35 milliards d'euros et en explique les conséquences directes :
"Cette perte d'activité a généré plus de 2000 suppressions d'emploi dans le secteur et ce sont aussi 10 milliards d'euros qui manquent chaque année à la consommation" souligne l'asf.
L'association explique également que les députés se doivent donc de tenir compte de la situation actuelle et proposer un projet avec des objectifs de croissance et d'emploi afin de redresser la tendance actuelle.
En réalité ce sont surtout deux mesures concernant le projet de loi qui sont directement visées par l'association.
Suspension du contrat de crédit renouvelable au bout d'un an d'inactivité.
Cette mesure aurait pour effet de pénaliser directement le consommateur en le contraignant à moins consommer, de ne plus pouvoir bénéficier de certains avantages promotionnels ou encore le bloquer lors d'un achat imprévu (remplacement d'un produit ménagé etc..)
Réduction de la durée maximale des plans de surendettement à 7 ans.
Toujours d'après l'asf, l'augmentation des effacements de dettes va accroître le coût du risque et va donc restreindre l'accès au crédit. Mais aussi "peser un risque sur le logement des surendettés, dont les bailleurs se seront vus effacer leurs créances, et conduit plus généralement à une augmentation des saisies."
Toutes ses mesures et remarques faites devront donc bien être prises en compte par les députés à l'occasion de la seconde lecture du projet de loi sur la consommation qui aura lieu à l'Assemblée nationale.