Crédit immobilier : Délai de réfléxion d'un an pour l'assurance emprunteur
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Ce lundi, le projet de loi sur la consommation revient devant le parlement, a l'assemblée nationale, en marge de cela Benoit Hamon était l'invité de France Info pour répondre aux questions consommations.
La question posée à Benoit Hamon porte sur son projet de réforme des assurances emprunteurs.
Pour rappel, lorsque l'on souscrit a une offre de prêt immobilier on doit également souscrire à une assurance emprunteur.
On sait également qu'en théorie l'emprunteur peut très bien faire jouer la concurrence (avant signature), dans la réalité c'est beaucoup plus compliqué. Aussi, la plupart du temps les personnes ne renégocient pas leur assurance, par manque de temps et surtout car elles restent focalisées sur d'autres aspects lors de la souscription.
"Vous réfléchissez aux travaux que vous allez faire, au prêt, au taux auquel vous allez emprunter, mais rarement à négocier cette assurance." souligne B.Hamon
D'après le ministre, ouvrir un délai d'un an à compter de la signature de l'offre de crédit, permettrait a bon nombre de personnes de pouvoir renégocier leur assurance emprunteur, avec ce délai important de réflexion ils auront tout le temps de comparer les offres d'assurances et ainsi de faire jouer la concurrence avec pour objectif de trouver un produit d'assurance garantissant le même capital à un prix bien inférieur.
Le choix d'une assurance de crédit mérite donc toute l'attention du consommateur, car elle représente une somme d'argent considérable.
"Cette dépense qui correspond quasiment à 1/3 ou qui peut aller jusqu'à 1/3 du coût du crédit pour les français aujourd'hui", ajout le ministre.
Problème, les banques accusent Benoit Hamon de stabiliser le marché et de finalement jouer au bout du compte contre le consommateur.
Problème auquel le ministre répond sans hésitation, "aujourd'hui, le cout pour vous de cette assurance couvre pour environ 50% de la réalité des sinistres qui peuvent exister, les 50% qui reste vont rémunérer les assureurs" affirme t-il. Pour lui il y a donc mieux à faire dans l'utilisation de cet argent auquel bénéficie jusqu'à présent les banques.
L'objectif du gouvernement est donc clair avec cette nouvelle réforme, donner du pouvoir d'achat au consommateur en réduisant de manière non négligeable le coût de l'assurance emprunteur.
La question posée à Benoit Hamon porte sur son projet de réforme des assurances emprunteurs.
Pour rappel, lorsque l'on souscrit a une offre de prêt immobilier on doit également souscrire à une assurance emprunteur.
On sait également qu'en théorie l'emprunteur peut très bien faire jouer la concurrence (avant signature), dans la réalité c'est beaucoup plus compliqué. Aussi, la plupart du temps les personnes ne renégocient pas leur assurance, par manque de temps et surtout car elles restent focalisées sur d'autres aspects lors de la souscription.
"Vous réfléchissez aux travaux que vous allez faire, au prêt, au taux auquel vous allez emprunter, mais rarement à négocier cette assurance." souligne B.Hamon
D'après le ministre, ouvrir un délai d'un an à compter de la signature de l'offre de crédit, permettrait a bon nombre de personnes de pouvoir renégocier leur assurance emprunteur, avec ce délai important de réflexion ils auront tout le temps de comparer les offres d'assurances et ainsi de faire jouer la concurrence avec pour objectif de trouver un produit d'assurance garantissant le même capital à un prix bien inférieur.
Le choix d'une assurance de crédit mérite donc toute l'attention du consommateur, car elle représente une somme d'argent considérable.
"Cette dépense qui correspond quasiment à 1/3 ou qui peut aller jusqu'à 1/3 du coût du crédit pour les français aujourd'hui", ajout le ministre.
Problème, les banques accusent Benoit Hamon de stabiliser le marché et de finalement jouer au bout du compte contre le consommateur.
Problème auquel le ministre répond sans hésitation, "aujourd'hui, le cout pour vous de cette assurance couvre pour environ 50% de la réalité des sinistres qui peuvent exister, les 50% qui reste vont rémunérer les assureurs" affirme t-il. Pour lui il y a donc mieux à faire dans l'utilisation de cet argent auquel bénéficie jusqu'à présent les banques.
L'objectif du gouvernement est donc clair avec cette nouvelle réforme, donner du pouvoir d'achat au consommateur en réduisant de manière non négligeable le coût de l'assurance emprunteur.