Assurance emprunteur : Le constat d'échec de la loi Lagarde
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Dans une étude publiée le 29 août dernier, l'UFC Que Choisir dénonce la "non-concurrence" qui subsiste encore concernant l'assurance de prêt, malgré la mise en place de la loi Lagarde, prévu à cet effet.
Petit rappel de la loi sur l'assurance de prêt
Mise en place en 2010, la loi Lagarde concernant l'assurance emprunteur avait pour objectif d'offrir au consommateur une plus grande gamme de produit suite à une mise en concurrence des organismes sur l'assurance emprunteur.
Jusqu?à présent le consommateur ayant souscrit à une offre de crédit immobilier bénéficier automatique de l'assurance de crédit fourni par l'organisme préteur. Suite a cette mise en concurrence des organismes, le consommateur devait enfin pouvoir bénéficier d'une offre au meilleur tarif.
Un texte de loi qui manque cruellement de clarté
Les "bancassureurs" profite du manque de clarté du texte de loi pour inciter les emprunteurs à souscrire à leurs offres d'assurance de crédits, sous peine de ne pouvoir bénéficier du meilleur taux lors de la souscription à l'offre de crédit proposée.
Certains organismes vont même jusqu?à jouer sur l'aspect "garanties équivalentes", pas très explicite dans le texte de loi, pour modifier leurs tarifs et garanties au cours du crédit.
L'objectif est clair du coté organismes préteurs, il faut inciter l'emprunteur à opter pour une offre crédit plus assurance de prêt car c'est bien sur cette dernière que les marges les plus importantes se font du coté des banques.
Conclusion, la baisse tant attendu du coût de l'assurance de crédit n'a pas eu lieu et la mise en concurrence des organismes est un échec encore plus retentissant, "les assureurs non-bancaires représentaient 14% de ventes d?assurance emprunteur en juin 2011? contre 20% avant le passage de la loi !" souligne l'association.
La résiliation annuelle : une solution pour l'emprunteur
C'est la solution préconisée par l'UFC Que Choisir afin de pourvoir enfin "rétablir la concurrence". Déjà mise a pratique par certains organismes, l'association fait le forcing que cette nouvelle mesure apparaisse dans le prochain projet de loi sur la consommation, projet devant être examiné dans les jours ou semaines à venir par le Sénat.
Petit rappel de la loi sur l'assurance de prêt
Mise en place en 2010, la loi Lagarde concernant l'assurance emprunteur avait pour objectif d'offrir au consommateur une plus grande gamme de produit suite à une mise en concurrence des organismes sur l'assurance emprunteur.
Jusqu?à présent le consommateur ayant souscrit à une offre de crédit immobilier bénéficier automatique de l'assurance de crédit fourni par l'organisme préteur. Suite a cette mise en concurrence des organismes, le consommateur devait enfin pouvoir bénéficier d'une offre au meilleur tarif.
Un texte de loi qui manque cruellement de clarté
Les "bancassureurs" profite du manque de clarté du texte de loi pour inciter les emprunteurs à souscrire à leurs offres d'assurance de crédits, sous peine de ne pouvoir bénéficier du meilleur taux lors de la souscription à l'offre de crédit proposée.
Certains organismes vont même jusqu?à jouer sur l'aspect "garanties équivalentes", pas très explicite dans le texte de loi, pour modifier leurs tarifs et garanties au cours du crédit.
L'objectif est clair du coté organismes préteurs, il faut inciter l'emprunteur à opter pour une offre crédit plus assurance de prêt car c'est bien sur cette dernière que les marges les plus importantes se font du coté des banques.
Conclusion, la baisse tant attendu du coût de l'assurance de crédit n'a pas eu lieu et la mise en concurrence des organismes est un échec encore plus retentissant, "les assureurs non-bancaires représentaient 14% de ventes d?assurance emprunteur en juin 2011? contre 20% avant le passage de la loi !" souligne l'association.
La résiliation annuelle : une solution pour l'emprunteur
C'est la solution préconisée par l'UFC Que Choisir afin de pourvoir enfin "rétablir la concurrence". Déjà mise a pratique par certains organismes, l'association fait le forcing que cette nouvelle mesure apparaisse dans le prochain projet de loi sur la consommation, projet devant être examiné dans les jours ou semaines à venir par le Sénat.